vendredi 1 mai 2015

Une toile

Résultat de recherche d'images pour "toile d'araignée" Si je vous dis 11 examens écrits d'une heure en trois jours et deux oraux le surlendemain ou la semaine suivante, spontanément, vous me répondez quoi ?

Masochisme ? Vous auriez raison ! Inconscience ? Vous auriez tort ! Je suis même super aware de l'effort que requièrent ces épreuves de brevet fédéral et leur préparation : les assurances sociales, en Suisse, c'est une toile immense, un dédale sans fin, dans lequel je me perds souvent parfois. 

Je m'égare parce que chacune de ces assurances, qui couvrent des risques majeurs comme par exemple l'invalidité, le décès, la maladie, l'accident ou encore la vieillesse, a été rédigée à des époques différentes, au gré de changements politiques, d'événements mondiaux majeurs comme les deux guerres et possède sa "logique", qui ne correspond pas à la mienne - ça aurait été trop facile -. 

Tenez, franchement, vous trouvez logique, vous, qu'en cas d'accident, un salarié en incapacité de travail perçoive des indemnités journalières chaque jour, y compris les dimanches et jours fériés selon l'art. 25 OLAA, tandis qu'un chômeur, lui, n'en touche que les jours de la semaine, du lundi au vendredi selon l'art. 21 LACI

Tenez, franchement, vous trouvez logique, vous, que selon si un homme être humain-généralement-de-sexe-masculin-mais-pouvant-être-féminin-pour-rester-politiquement-correct" devient tétraplégique dans le cadre de l'armée (service civil, protection civile) ou suite à un accident du travail sur un chantier par exemple, le premier touchera en guise de rente capitalisée au sens des art. 48ss LAM un montant jusqu'à quatre fois supérieur au second qui percevra une indemnité pour atteinte à l'intégrité selon des art. 24ss LAA  ? Pourtant, leur quotidien sera terriblement semblable... 

Résultat de recherche d'images pour "bigoudi"Bref, je pourrais multiplier les exemples sans en venir pour autant à bout; en revanche, dans deux semaines, je serai - enfin - au bout des cours qui ont débuté (fort mal) il y a dix-huit mois. Viendra ensuite le temps des examens en blanc (ou "comment flanquer la trouille aux étudiants en recyclant les épreuves de l'année précédente" durant trois samedis complets) et celui des répétitoires (ou "comment faire payer très cher aux étudiants le fait que de différents enseignants étaient aussi pédagogues qu'un bigoudi"). 

Si le temps des résultats des examens d'octobre n'est pas connu, celui de prévoir des choses plus légères pour après a d'ores et déjà sonné. Et là, les esprits délirent, divaguent, entre deux calculs de surindemnisation au sens de la LPGA et trois affiliations facultatives à l'AVS, les idées (débiles) fusent, pétillent : figurez-vous que la copine avec laquelle je potasse et moi rédigeons une liste.... particulière. Juste derrière "aller aux Bains de Lavey", il y a aussi "aller faire du tir au pistolet" et "traverser le lac de Neuchâtel à la nage".... 

Allez, soyez sympas et dites-moi quels ont été vos fleurons en matière d'idées d'activités post-examens ? 

A bientôt si vous le voulez bien,

2 commentaires:

  1. Hello!

    Ayant interrompu ma carrière scolaire à la fin de l’école obligatoire, je n’ai pas une grande pratique de cette situation post-examens. Mais en lisant ta question, j’ai repensé à mes examens de fin d’année, dans le collège privé de Saint-Louis à Corsier, dans lequel j’accomplissais mon avant-dernière année.

    Ce collège était équipé d’une piscine et j’avais décidé que, à l’issue de la dernière épreuve, je courrais me précipiter dans celle-ci pour me rafraîchir et célébrer ma libération. Or, en passant à l’acte, j’ai vécu difficilement deux décalages entre mon projet fantasmé et la réalité:

    - l’image que je m’étais faite du mec qui court en criant “ouéééééééé!” tout en se débarrassant de ses habits fut considérablement écornée par la double nécessité de conserver un équilibre en retirant pantalons et chaussures d’une part et celle de maintenir un équilibre respiratoire susceptible de conserver mes capacités pulmonaires au moment de plonger dans l’eau;

    - cette plongée dans l’eau salvatrice et libératoire fut une très désagréable prise de contact avec sa température, dont j’avais oublié qu’à cette heure de la journée elle était encore relativement basse. Je me souviens de mon corps se raidissant de la point des doigts à celle des orteils et de la sentence que mon esprit prononça intérieurement mais avec conviction: “Mais quel con!”.

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  2. Avoir une idée folle est donc assurément plus simple quand on est naturiste :-)))

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