vendredi 28 avril 2017

Merveilleux Tom Pouce

Tom Pouce (7 ans et demi, l'important étant le "demi" vous l'aurez compris) est drôle, vif d'esprit et possède un sens de la repartie qui cloue souvent le bec à ses deux frères. 

En revanche, il est doté d'un "bug" : il n'arrive pas à savoir quel jour de la semaine nous sommes. Non pas qu'il ne soit pas capable d'égrener lundi-mardi-mercredi-jeudi-vendredi-samedi-dimanche : il ne parvient pas à s'orienter et demande sans cesse "demain, c'est quel jour ?" 

Mercredi soir, au moment du repas, question de Mini (12 ans) à l'adresse de son frère "alors, demain, on est quel jour ?", ce qui a plongé mon fils dans les abîmes de la réflexion. 

Après une minute d'intenses cogitations, il annonce fièrement "jeudi" déclenchant une salve d'applaudissements des personnes présentes. Et lui de compléter "c'était facile comme question, on est jeudi !" 

Vous l'aurez compris, c'est pas "gagné" à ce stade ! 

Et vous, quel est le jour que vous préférez ? Je suppose celui de la paie ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 

6 commentaires:

  1. Depuis l'enfance, je perçois l'égrenage des jours comme une succession de jours à la lumière plus ou moins grise. Le plus clair est mercredi, ou jeudi, après la lumière tombe.
    Je n'ai aucune préférence.

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  2. Rien de plus normal que Tom Pouce ne sache pas systématiquement quel jour on est. Quels repères, quelles circonstances vit-il qui l'y aideraient ? Quand ils sont vacances, c'est sûr que beaucoup d'adultes perdent souvent la notion du temps qui passe, et du jour de la semaine qu'ils vivent. Mais quand on travaille, c'est bien différent, ce n'est pas comme l'enfance, pas comme les vacances, ni comme la retraite.
    Les contraintes professionnelles, à mon avis, y sont pour quelque chose dans la conscience que l'on a du des jours, du calendrier, ou alors elle naît de ce que l'on lit, dit ou écrit au fil du temps de nos journées de travail.

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  3. Chaque semaine est assez différente. Professionnellement, j'aime le vendredi. Pas parce que c'est le dernier, mais parce que c'est le jour, normalement, où je "coche" les choses faites et prévoit la semaine qui suit. C'est un jour de distance, de "lever le nez du guidon".
    Sinon j'aime le samedi (ménage, courses et rangements si j'ai congé et que je reste sur le Léman, jour de montée dans l'alpage ou alors jour de travail "plus tranquille" sinon).
    Et j'aime ces jours de semaine (souvent le lundi si j'ai travaillé le dimanche) où je prends congé, avec l'impression d'avoir courbé l'école, et que tout devient précieux.

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  4. Pour dire à quel point je me sens "Tom Pouce", j'ai attendu pour commenter.
    Non par référence à un jour particulier (tous se ressemblent plus ou moins pour les travailleurs).
    Sauf à cette date bien précise …
    Bonne fête à tous ! :D

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  5. Jean-Yves, le travail est une chose sérieuse dans le canton dans lequel je vis : aucun congé, toutes et tous étaient à leur poste, écoliers compris !

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  6. Oups ! Désolé pour mon inculture transfrontalière.
    Wikipedia est pourtant clair :
    "En Suisse, le 1er mai n'est chômé que dans certains cantons (Bâle, Jura, Neuchâtel, Schaffhouse, Soleure, Tessin, Thurgovie, Zürich) ou districts."
    Un repère européen dont Tom Pouce ne peut se servir.
    Cette comptine peut-être : "https://www.youtube.com/watch?v=qcHphTc41OE" ?

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